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De l’usage de la caricature

Comme tout autre média, une émission de télévision qui pratique le mélange entre information, divertissement et provocation a droit à la caricature. Il faut évidemment que le contexte soit clair pour le téléspectateur. C’est la conclusion du Conseil de la presse, saisi d’une plainte contre l’émission Tango de la RTS par la déléguée à l’Egalité du canton de Neuchâtel, Nicole Baur. Cette dernière avait été qualifiée – à son insu – de « chienne de garde » dans une émission consacrée aux relations entre les hommes, les femmes et le pouvoir. Bien que respectant l’association Les Chiennes de garde, qui défend des positions féministes radicales, elle n’en fait pas partie. Elle estimait que l’étiquette qu’on lui collait visait à caricaturer ses propos.

Le Conseil de la presse reconnaît que l’usage de ce qualificatif est malheureux et ambigu, en raison de l’existence d’une organisation portant le même nom, mais estime qu’il ne va pas jusqu’à constituer une violation. En effet, l’invitée était consciente que cette émission ne fait pas dans la nuance, et ce caractère est clairement identifiable par le téléspectateur. (CSP)

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